Guy n'en est plus à sa première apparition dans les médias mais cette fois-ci, il a fait fort !!!!

Il a réussi à faire coup double en combinant plaisir et rémunération puisqu'il à signer le plus gros cachet de sa carrière pour prêter son image à la campagne de publicité Ballantine's.

Et oui, il s'est fait payer aussi bien en argent comptant qu'en caisse de whisky sur ce coup là...Jolie coup, Guy !!!



Une chose est sûr, la chef du groupe Ballantine's, Sandrine Ambrosi, apprécie l'image de Guy. Entretien extrait du magazine "Stratégies" :

Quel était l'objectif de cette campagne ?

Sandrine Ambrosi. Il était de réaffirmer la personnalité de la marque. C'est un whisky connu pour son caractère mais nous ne l'avions jamais revendiqué en communication. Le but était la cible des 35-50 ans, plutôt CSP +. Il a été dépassé car les 25-35ans l'ont aussi apprécié. Nous avons fait un meilleur score d'agrément que la campagne J & B dont les jeunes sont la cible prioritaire.

Qu'a le whisky Ballantine's d'« obstinément différent », comme le clame l'accroche ?

S.A. La bouteille carrée distingue la marque, d'où l'idée d'utiliser cette forme de façon inattendue sur des visuels qui évoquent l'univers du whisky. Pour la petite histoire, les bouteilles de whisky étaient carrées du temps de la prohibition, pour les faire passer pour des bouteilles de sirop. Puis le format rond s'est imposé. Seul Ballantine's a gardé la flasque d'origine. Comme la loi évin nous interdit de parler de bénéfice consommateur, le packaging est un point d'entrée dans l'imaginaire de la marque.

À quoi attribuez-vous le succès de la campagne ?

S.A. Nous avons une belle mascotte. Mettre en scène Guy Nesso pour un alcool est à la fois étrange et parfaitement dans l'imaginaire de l'Écosse. Des trois visuels, celui de Guy Nesso a été le plus diffusé car il était le plus apprécié lors des prétests. Sa touche d'humour décalé nous permet de créer une complicité, difficile à obtenir dans ce secteur extrêmement réglementé. D'après les tests, les gens ont bien associé le carré à la bouteille. Guy Nesso est le visuel qui se comprend le mieux, par rapport au tabouret de bar ou au tonneau carré.

Qu'est-ce que cette campagne apporte de plus que la dernière ?

S.A. La dernière campagne, créée également par l'agence Bates, représentait des oies en kilt dans un caveau, au milieu de tonneaux. On jouait sur la richesse intérieure du whisky, toujours avec cette touche d'humour. Mais le consommateur percevait la marque comme un peu timide. Et cela n'aidait pas à la faire connaître auprès des non-initiés. Cette campagne a couru sur trois ans (de 1998 à 2000), dans la presse uniquement. C'était une traduction de la campagne internationale, tandis que la nouvelle a été créée spécifiquement pour le marché français, avec l'exercice d'esquive créative que cela suppose.